Le discours de la méthode (I)

Lorsque je participe dans des débats – ce qui m’arrive assez souvent – et que je pointe les contradictions dans le discours de la “gauche radicale” – ce qui m’arrive encore plus souvent – on arrive toujours à un point de la discussion où l’on me demande “oui, mais vous, quel est votre projet” ?

Disons le tout de suite: je n’ai pas de projet. Si j’en avais un, je fonderais un parti politique et je serais en train de battre les estrades pour persuader le peuple que mon projet est le bon. Non, ce n’est pas un projet que je veux proposer, mais une méthode.

Dire que la gauche (qu’elle soit “radicale” ou “social-libérale”) manque de projets, c’est proclamer une évidence. En dehors de quelques vagues “valeurs”, la gauche peine à proposer une vision de ce que pourrait être la société qu’elle veut construire. Les échecs des expériences de pouvoir de 1981, 1988 et 1997 on démontré que la gauche n’avait pas de solutions véritablement différentes de la droite à proposer aux problèmes politiques et économiques qui se posent à nous. A part sur certaines questions sociétales, les politiques des gouvernements Fabius, Rocard, Bérégovoy ou Jospin n’ont pas été fondamentalement différentes de celles poursuivies par Barre ou par Raffarin. N’ayant pas de théorie propre, la gauche réagit aux difficultés économiques avec les instruments de pensée imaginés par les économistes de droite, avec les résultats prévisibles.

Le problème n’est pas que la gauche manque d’utopies. Elles sont au contraire fort abondantes, depuis l’irénisme de la “société sans dominations ni aliénations” du PCF à la “société socialiste, féministe et écologiste” du NPA, en passant par les diverses utopies “décroissantes” ou écologiques. Des mondes où tout le monde sera bon et gentil, ou la production sera suffisante pour couvrir tous les besoins, ou l’on travaillera de moins en moins et on partira à la retraite de plus en plus tôt tout en vivant de plus en plus vieux, et ou l’on triera nos déchets tout en allant au travail en vélo. Tout ça est très joli… mais il ne faudrait pas oublier qu’une utopie ne peut jouer une fonction politique qu’à condition de garder un lien avec le réel, c’est à dire, d’être le paradigme sur lequel on fonde un projet. Autrement, ce n’est qu’une simple rêverie. On revient donc toujours au même problème: comment élaborer un projet ?

Lors d’une grande-messe organisée par le PCF il y a quelques années, un militant posa publiquement la question de savoir pourquoi les collectifs communistes étaient si incapables d’élaboration politique, alors que les militants débordent individuellement de créativité et d’intelligence. De toute évidence, il ne suffit pas de mettre des gens intelligents dans une pièce, les laisser prendre la parole à tour de rôle et attendre que cela se passe. Même si cela doit déplaire aux spontanéistes (qui sont légion dans la “gauche radicale”), on ne pense pas, on n’élabore pas sans références, sans organisation et sans méthode de travail.

L’un des changements les plus notables dans le débat politique à gauche, c’est bien la quasi disparition de tout débat méthodologique. Naguère, la question de l’organisation était au coeur de la structuration politique de la gauche: n’oublions pas que la scission de 1920 a eu lieu fondamentalement sur une question d’organisation et de partage des pouvoirs. Aujourd’hui, les questions d’organisation, de partage des pouvoirs au sein de l’organisation, la hiérarchisation des différentes structures d’élaboration politique ne semblent intéresser plus personne. Ce mouvement est parallèle (avec un certain retard) avec celui de désinstitutionnalistation initié en mai 1968. Loin de considérer les institutions comme les garantes et les organisatrices de la liberté, elles ont été au contraire stigmatisées comme des carcans insupportables destinés à réprimer la créativité de l’individu. Universités et Académies, Partis politiques et Syndicats, partout il s’agissait de casser la logique des organisations pour libérer les capacités individuelles. La suppression de toute répression, de toute domination, de toute aliénation, de toute hiérarchie ne pouvant aboutir bien évidement qu’à la plus grande créativité.

Hélas, il nous faut déchanter. Sans organisation, sans méthode de travail, on ne produit rien. L’invididu-roi a enfanté un système ou tout le monde parle mais personne n’écoute (2). On critiquait naguère l’organisation verticale du PCF, avec ses congrès “à étages” et ses “débats sur les textes” circulés à l’avance et lus en séance collective dans chaque cellule. Mais il faut admettre que cette organisation produisait en général des textes de qualité, qui voulaient dire quelque chose et dont on se souvenait longtemps. Aujourd’hui, les congrès du PCF ne produisent plus que des textes elliptiques qui sont oubliés (si tant est qu’ils soient lus) par les militants dans les vingt-quatre heures qui suivent la fin du congrès. Et ce n’est guère mieux chez les autres.

Si l’on veut reconstruire la gauche, il faut lui donner des institutions et revaloriser l’idée même d’institution. Il faut revenir à une réflexion sérieuse sur les questions d’organisation et de partage du pouvoir. On a du mal à comprendre qu’un parti politique – le PG en est le parfait exemple –  puisse fonctionner avec des décisions prises hors de tout cadre statutaire. Et dans cet effort d’institutionnalisation, il faut donner toute sa place aux institutions de la pensée. Organiser l’élaboration politique est aussi indispensable que d’organiser les alliances ou les candidatures. Et je parle bien d’élaboration, et non pas de faux “débats” dans lesquels on répète un catéchisme plus ou moins partagé.

Organiser l’élaboration politique, c’est créer les conditions d’une véritable réflexion, dont les trois piliers sont la définition d’un cadre de référence idéologique, la formation des militants et la confrontation rationnelle. Dans cet ordre. A rien ne sert de “confronter” des militants qui ne sont pas formés, qui n’ont pas l’entraînement à la réflexion politique. Car la réflexion, cela s’apprend. Il faut arrêter de caresser démagogiquement les “gens” en leur racontant que toute parole est légitime. Dans le contexte d’un débat, la seule parole légitime est celle qui expose un raisonnement rationnel fondé sur des faits exacts. Le reste ne vaut qu’à titre de témoignage ou de ressenti, et ce n’est pas la même chose. Car il faut bien comprendre que penser, c’est hiérarchiser. Oui, je sais bien, c’est un mot qui fait peur à la “gauche radicale”. Et cependant un mot indispensable si l’on veut sortir du “buzz” et rentrer dans la véritable réflexion.

Avant de travailler sur des programmes, il nous faut travailler sur les méthodes pour les élaborer et sur les organisations pour les faire avancer. La vision bisounours d’un magma “de gauche” d’où les idées surgiraient “spontanément” et seraient mises en oeuvre par l’opération du Saint-Esprit ne nous conduira nulle part, sauf dans le mur.

(1) La gauche sociale-libérale étant devenue en fait une nébuleuse d’écuries éléctorales, ce n’est même plus la peine d’en parler.
(2) Il n’y a qu’à voir ce que sont les débats dans les partis de la “gauche radicale”: des grandes-messes ou chacun s’ennuie ferme en attendant le moment de saisir le micro.

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18 réponses à Le discours de la méthode (I)

  1. marc.malesherbes dit :

    Bonjour,
    ok pour le contenu de ce billet, mais il est dommage que vous ne vous attachiez également à la question du la question du « projet », sachant qu’il est plus difficile de construire que de
    dénoncer.
    Je m’adresse à vous au premier degré, à partir de ce que vous écrivez, pour que vous me critiquiez « mon projet ». (je veux dire par là mes « croyances », sachant qu’elles sont floues et
    contradictoires).
    Pour ce qui concerne une meilleure répartition des richesses, une plus grande démocratie politique, je suis dans la ligne générale des partis de gauche (en y incluant le PS). Au cas par cas, il
    faut discuter des modalités, mais cela ne me pose guère de questions d’orientation.
    C’est sur la question économique que je me sépare de la pensée générale : je suis en effet pour une économie de marché (au sens ou s’échange librement des produits et services, sauf cas
    particuliers). Je suis même pour une concurrence « libre et non faussée », mais au sens propre de ces mots, c’est-à-dire sans dumpings étrangers, qu’ils soient salariaux, fiscaux, monétaires,
    écologiques.
    En faisant abstraction un instant des difficultés politiques et pratiques d’une telle orientation, quelles en seraient les conséquences ? :
    – Une diminution du chômage (les produits et services extérieurs plus chers permettraient aux produits fabriqués en France d’être plus concurrentiels en France (j’examinerai les mesures à prendre
    pour pouvoir continuer à exporter ; sachant que sur le long terme, il faut réaliser l’équilibre de notre balance des biens / services / produits financiers)
    – Une diminution du niveau de vie mesuré selon les standards actuels (ex : les produits textiles, les fruits exotiques coûteront relativement plus chers etc..)
    En gros, je suis pour privilégier l’emploi au niveau de vie mesuré selon les standards actuels.

    Je comprends parfaitement qu’un tel projet ne peut intéresser tout le monde (notamment ceux qui profitent de la mondialisation).
    Si l’orientation générale d’un tel projet vous intéresse, je continue. Si vous n’êtes pas d’accord avec ses objectifs (emploi versus standard actuel de niveau de vie) j’arrête.

    • Descartes dit :

      A priori, je partage votre choix d’un projet qui sacrifierait (raisonnablement) le niveau de vie à d’autres objectifs sociaux (dont l’emploi). Pour ce qui concerne le marché, je ne partage pas
      votre confiance dans le marché “libre et non faussé” (à moins que pour vous “non faussé” soit en fait un synonyme de “pur et parfait”).

  2. Tietie997 dit :

    Bonjour, j’ai bien aimé votre prose éclairée en lisant le blog de Jean-Luc Mélenchon, et il m’a semblé que vos arguments décontenançaient le militant de base, plus habitué à des slogans ou à un
    prêt-à-penser idéologique, qu’à une véritable réflexion sur les problèmes de notre vaste monde. Mais le coeur a ses raisons que la raison n’a pas, et j’avoue que la foi du militant, notamment celui
    de la gauche radicale, fait plaisir et peur en même temps …surtout dans cette nouvelle ère du net où les forums regorgent de conspirationnistes, de vrais et surtout de faux complots et de
    Cassandre qui annonce tous les jours l’invasion de tel pays par le grand satan étatsunien !

    • Descartes dit :

      Merci beaucoup de votre commentaire, ça fait plaisir de voir que ce que je peux écrire en toute honnêteté est apprécié. Il est vrai que la “foi” de certains militants fait penser à la remarque de
      GB Shaw: “La foi peut soulever des montagnes, et les laisser tomber sur la tête de ceux qui se refusent à la partager”.

  3. Jérôme dit :

    Bravo et merci pour vos interventions courtoises et fermes sur le blog du médiocre et dangereux camelot Mélenchon.
    Votre lucidité et votre argumentation factuelle expliquent la haine dont vous êtes l’objet de la part de gauchistes aigris, frustrés, violents, menteurs, nationalistes, révisionnistes, liberticides
    et mortifères.
    Comme vous le voyez, j’ai beaucoup plus de mal que vous à dominer mes emportements vis à vis de ces partageurs d’opérette. Raison de plus pour vous exprimer une fois encore ma reconnaissance et ma
    considération.
    Selon la formule consacrée : ne lâchez rien !
    Cordialement,
    Jérôme

    • Descartes dit :

      Merci beaucoup de votre commentaire. Je ne partage pas le qualificatif de “médiocre et dangereux camelot” que vous appliquez à Mélenchon. Quelques soient les différences d’opinion qui me séparent
      de lui, je le considère comme un homme politique honnête (dans le sens qu’il est véritablement convaincu de ce qu’il dit) et un orateur de premier ordre. C’est parce que je ne le pense pas
      “médiocre” que je trouve dommage qu’il gâche sa stature en défendant une vision dogmatique et gauchiste, au lieu de travailler sérieusement son projet.

  4. Tietie007 dit :

    Mélenchon, l’homme, est sympathique, et m’a l’air honnête dans ses convictions, mais le militant est bien trop souverainiste pour me plaire. Dans la lignée de Chevènement, cette alliance de
    l’étatisme et du souverainisme ne me dit rien qu’y vaille. De plus, l’outrance de certains de ses partisans fait un peu peur à voir, plus proche du stalinien PRCF que du NPA !

    • Descartes dit :

      Personnellement, vous l’aurez compris, c’est précisement son “souverainisme dans la lignée de Chevènement” que j’apprécie (en fait, je regrette que chez Mélenchon elle n’aille pas assez
      loin…).

      Je coïncide par contre dans votre diagnostic sur “certains de ses partisans”. Mélenchon étant par trajectoire beaucoup plus “gauchiste” que ne l’était Chevènement, il a attiré à lui toute une
      frange de militants ayant ce type de profil.

  5. Tietie007 dit :

    Je pense que le souverainisme est une fause solution, dans une époque où le marché n’a plus de fontières. Les Etats-Nations n’ont plus la puissance nécessaire pour s’opposer aux géants économiques
    que sont les multinationales. Ou alors, vous pensez que nationaliser les grands groupes sur le territoire national réglera tous les problèmes.

    • Descartes dit :

      Et bien, nous ne sommes pas d’accord. On exagère le pouvoir des multinationales, et on a tendance à sous-estimer celui des états-nations (ce qui arrange bien les politiciens, qui peuvent plaider
      l’impuissance sans risquer d’être trop contredits). Cependant, il ne faut pas oublier que ces derniers détiennent toujours deux armes extraordinairement puissantes: la souverainété, et le monopole
      de la force légitime. De quoi fair encore beaucoup de choses.

      Quant à la nationalisation des grand sgroupes, je ne vois pas trop le rapport. L’exercice de la souverainété n’exige pas la “nationalisation” des grands groupes. Seulement de s’assurer que ceux-ci
      obéissent à la loi.

  6. Tietie007 dit :

    Je ne vois pas trop quelle forme votre souverainisme pourrait prendre … Sortir de l’UE ? Revenir au franc ?

    • Descartes dit :

      Une forme positive, cela va de soi… Le but n’est pas de camper sur sa souverainété, mais de s’en servir. Il s’agit pour moi de reprendre en main les affaires du pays, en rapatriant les décisions
      qui se prennent “ailleurs”. Cela veut dire par exemple reprendre le contrôle de la politique industrielle (et tant pis pour la sacrosainte “ouverture des marchés”), cela veut dire reprendre le
      contrôle de notre système financier (et tant pis pour la sacrosainte “libre circulation des capitaux”). Sortir de l’UE ? Pas forcément… si on arrive à la réformer pour en faire une un organisme
      d’échange et de coordination entre pays souverains. Mais il ne faut pas se l’interdire si elle continue à dériver vers une sorte de “trou noir” absorbant les compétences souveraines des états et
      les exerçant ensuite au bénéfice des lobbies. Revenir au Franc ? Pas forcément… mais il ne faut pas se l’interdire si on estime que les avantages sont faibles comparés aux inconvénients. Comme
      disait le Général, on ne fait de la politique qu’avec des réalités. Il ne faut rien s’interdire à priori.

  7. Philippe dit :

    Bonsoir,

    Il y a des choses qui gagnent à être connues.
    Militant MoDem, je suis pour le dialogue lorsque celui-ci est loyal, direct et républicain.
    Dans cette logique, j’ai cherché à dialoguer avec les amis du Front de Gauche sur le blog de JL Mélenchon pour tenter de comprendre l’acharnement de celui-ci à notre égard ( je pense qu’il y a des
    sujets pour le Front de Gauche plus mobilisateurs que le MoDem mais bon) et pour commenter les actions du Parti de Gauche à Limeil Brévannes ( commune du 94 gérée par le Front de Gauche). Je suis
    sans cesse censuré, interdit de débat…Trouves tu cela normal? Tu indique que ton blog est ouvert et que tu souhaites ouvrir le débat…C’est la raison de ce commentaire. Est il possible selon toi
    de faire de la politique sans tomber dans le sectarisme?
    Amitiés

    • Descartes dit :

      Non, je ne trouve pas “normal” qu’on soit censuré et interdit de débat, du moment qu’on respecte un certain nombre de règles de correction et de courtoisie (et bien entendu, la législation en
      vigueur). Je suis tout de même très surpris que tu soies “censuré” sur le blog de JLM. Je trouve au contraire le modérateur de ce blog très ouvert, y compris à des expressions très critiques de la
      position de Mélenchon (je ne peux pas dire la même chose, malhereusement, d’un certain nombre de participants…). Si tes messages ne passent pas, je te conseille de liquider les “cookies” dans ton
      navigateur (à un moment, il m’est aussi arrivé la même chose…).

      Il ne faut pas non plus confondre un blog politique avec un site de publicité électorale. Si le “commentaire” des actions du PG à Limeil deviennent une démolition systématique d’une équipe
      municipale, tu dois t’attendre à être censuré. Il ne faut tout de même pas exagérer, nous ne vivons pas dans le monde des bisounours.

      Quant à moi, je ne suis pas élu, je ne prends d’ordres d’aucun parti, et je peux donc me permettre une parfaite liberté sur mon blog. Tant que les interventions apportent quelque chose (même si ce
      n’est pas dans ma “ligne”), je ne vois aucune raison de les censurer. Je fais le pari que les lecteurs sont majeurs et qu’ils sauront reconnaître les bons arguments des autres…

  8. Philippe dit :

    @ Descartes:

    Merci pour ton retour, je suis en phase avec toi sur l’ensemble et moi aussi étonné de cette “censure”. Je ne partage pas toutes les idées défendues par JL Mélenchon loin de la mais je lui
    reconnais du courage, du talent et de la pugnacité. De plus sur certains points, je suis en phase avec lui.
    J’ai naturellement expurgé mon PC de l’ensemble des cookies et autres turbulences informatiques avant de tenter et à plusieurs reprises de communiquer.
    Je suis par ailleurs d’accord avec toi lorsque tu dis que les commentaires ne doivent pas servir à la démolition systématique de l’action des uns, je ne pense pas être dans ce cas même si
    naturellement je suis critique. Oui le décalage est fort entre les propos tenus par JL Melenchon et le Parti de Gauche en général et ce que je vis au quotidien dans ma commune.
    Mais en faire part, en l’argumentant naturellement, sans logique de destruction me semble logique, c’est la libre démocratie.
    J’ai pour habitude d’échanger avec l’ensemble ( ou presque) des familles politiques, je me nourris des échanges et des points des vue des uns et des autres pour bâtir mon opinion…c’était dans
    cette optique que je cherchais à communiquer sur le blog de JL Mélenchon.
    Bref c’est la vie, si tu as deux minutes et pour étayer ce commentaires, j’ai placé sur mon blog les différents commentaires que j”ai tenté de poster sur le blog de JL Mélenchon…tu te feras
    ainsi ta propre opinion sur la “recevabilité” de ceux-ci.
    Quoi qu’il en soit, bonne continuation à toi !!
    Amitiés démocrates
    Philippe

    • Descartes dit :

      J’ai regardé tes commentaires. A l’exception de celui faisant référence aux élus PG de Limeil (que j’aurais moi aussi censuré) j’avoue que je ne comprends pas pourquoi les autres l’ont été.

  9. dudu87 dit :

    Bonsoir à vous,

    “n’oublions pas que la scission de 1920 a eu lieu fondamentalement sur une question d’organisation et de partage des pouvoirs.”

    Je ne suis pas un érudit, un simple ouvrier! Il me semble que sous ces questions d’ organisations ..ect, il y avait un malaise + profond qui était la révolution russe.
    La partie SFIO, n’ oubliez pas le sors réservé aux Menchévistes, vous corrigez si erreur, et enfin la dictature du prolétarait, sacrilège pour un social-démocrate!

    • Descartes dit :

      Qu’il y ait eu des différences d’analyse entre les différents courants de la SFIO (sur la dictature du prolétariat, par exemple) est tout à fait exact. Mais la SFIO avait l’habitude de voir
      coexister en son sein des courants ayant des conceptions très différentes (“Blumistes” et “Guesdistes”). La scission de 1920 eut lieu sur une question d’organisation, à savoir, si le parti devait
      s’organiser conformément aux 22 conditions posées par Lénine pour permettre l’adhésion à la IIIème internationale.

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