Ben Laden est mort. “Justice est faite” proclame le président des Etats-Unis. Des foules en liesse célèbrent sur Times Square. Plus près de chez nous, les journaux consacrent page sur page à l’évènement (1) et les journaux télévisés l’essentiel de leurs journaux. Avec luxe de détails et force animation informatique, on nous explique le déroulement détaillé de l’attaque (2), on nous montre des photos (trafiquées ou non) et de doctes commentateurs se répandent en hypothèses.
Il y a quelque chose éminemment malsain et même répugnant dans tout ça. Que dans la soi-disant “plus grande démocratie du monde” des foules en délire brandissent des panneaux proclamant des consignes remplies de haine devrait nous inquiéter. Que Ben Laden fut un terroriste et un criminel est un fait. Qu’il méritât son sort, on peut l’admettre. Mais que doit-on penser d’une société qui célèbre dans l’allegresse une exécution capitale ?
Les Etats-Unis, ce pays qui “est passé de la préhistoire à la décadence sans passer par la civilisation”, ont une vision du monde qui reste profondément marqué par le puritanisme du XVIème siècle. Tout conflit est posé en termes du “bien contre le mal”. Mais ce “mal” a une structure bien particulière, empruntée à la théologie chrétienne: le camp du mal est dirigé par Beelzebuth et par ceux qu’il a attiré à lui avec séduction et fausses promesses. Eliminez Beelzebuth, et l’empire du mal s’écroulera car il n’est tenu que par la volonté et le pouvoir du démon. Tout l’imaginaire américain est construit sur ce modèle. Il n’y a d’ailleurs qu’à regarder la structure de nombreux films hollywoodiens: le camp du “mal ” est toujours organisé autour de l’archi-méchant entouré de serviteurs qui se font tuer en grand nombre pour lui sans se poser de questions mais qui ne représentent pas vraiment un danger pour le héros. Il n’y a que l’archi-méchant qui peut vraiment mettre le héros en difficulté, et qui ne peut être vainqu que dans une confrontation avec lui. Mais une fois l’archi-méchant éliminé, le monde revient automatiquement à l’harmonie qu’il avait troublé. L’idée que l’un de ses servants puisse prendre sa place ne se pose même pas, parce que l’archi-méchant est d’une essence différente, quasi diabolique.
Le rapport du public américain avec Saddam Hussein ou Ben Laden s’est construit sur ce modèle. Un modèle qui vient de très loin. C’est celui des procès de sorcellerie du XVème siècle: chaque fois qu’une situation de crise se présentait, on prêtait des pouvoirs énormes à des pauvres femmes qu’on brûlait ensuite en tant que sorcières. Leur prêter des pouvoirs permettait d’en faire des responsables crédibles des malheurs de la communauté. Les brûler ensuite permettait de rétablir l’équilibre dans la communauté en éliminant le responsable en question.
Etant de nature diabolique, l’archi-méchant ou la sorcière ne méritent bien entendu aucun égard. Ils n’ont pas, au sens moderne du terme, des droits. On peut les emprisonner sur simple soupçon, les torturer pour obtenir des aveux, les condamner sans preuves, les exécuter sans jugement. C’est exactement ce qui se passe à Guantanamo et dans d’autres centres clandestins de détention. Et ceux qui prétendent que tout ça n’arrive qu’avec les neo-conservateurs se trompent. Le “gentil” Obama et le “méchant” Bush partagent une vision du monde qui est profondément ancrée dans la psyché américaine. Que le président américain puisse déclarer aujourd’hui au sujet d’une exécution extrajudiciaire (3) que “justice est faite” montre que sur ce point, rien n’a changé.
Que les choses se passent ainsi aux Etats-Unis ne devrait pas nous surprendre. Ce qui est plus étrange, et bien plus inquiétant, c’est que cette vision manichéenne semble aussi s’imposer chez nous. Où sont les voix vertueuses qui en leur temps dénonçaient la moindre arrestation arbitraire dans les démocraties populaires ? Que pensent-elles du fait que des centaines de prisonniers sont retenus sans accusation ni procès, sans recours possible devant un juge indépendant ? Rien à dire, alors que l’on sait par les fuites américaines sur Wikileaks qu’ils sont soumis à la torture, régulièrement pour certains ? Alors, ils n’ont rien à dire ?
Descartes
(1) Le Monde n’en consacre pas moins de six pages plus l’ensemble de la “une”.
(2) On peut d’ailleurs sans peur de se tromper qualifier ces descriptions de bobards. Est-ce que quelqu’un croit vraiment que les américains vont révéler un quelconque détail qui permette de reconstruire la manière dont leurs forces spéciales opèrent ? Toutes ces présentations (qui sont le fait d’agences officielles, et non de journalistes soumis à une certaine déontologie) ne sont que des contes. C’est ce que les américains voudraient qu’on croie.
(3) Et qui plus est, en violation de la souverainété d’un pays étranger. Peu de comentateurs se penchent sur cette intéressante question, qui pourtant aurait fait hurler il y a seulement trente ans. C’est à de petits détails comme celui-ci qu’on peut apprécier la dégradation de l’environnement international. La chute du Mur a marqué d’une certaine manière la fin des grands principes issus de la victoire alliée de 1945 et le retour aux politiques de force.
Bonjour à tous,
Que ben Laden ait été executé ne me pose pas de réel problème de conscience. C’est parce qu’il est devenu un intime médiatique depuis 1998 que nous sommes autant sensibilisés à sa disparition.
N’allons nous pas, sur le grand marché de la consommation de sensationnel, être en manque d’un sujet croustillant?
Cependant les manifestations hystériques auquelles on assiste ne peuvent qu’accoucher de milliers de petits ben Laden.
Ceci dit, je partage complètement votre analyse dubitative concernant les notions de bien et de mal en cette occurrence.A la télé, le 11 septembre 2001, de l’autre coté de l’Hudson, avec en arrière
plan les tours prètes à s’effondrer, j’avais été frappé ou du moins impressionné par le commentaire d’un témoin américain en vélo, qui devant la scène inimaginable qui se déroulait sous ses yeux,
avait face à la caméra d’un reporter, la lucidité et le courage de se poser à voix haute et en public, la question de la responsabilité originelle de ce cataclysme.
Or, si comme vous le dites avec pertinence, ce pays est passé de la préhistoire à la décadence sans passer par la civilisation, c’est probablement aussi parce que le moteur du progrès s’est traduit
là bas par une consommation à outrance, la valorisation au rang d’idole l’argent comme référence absolue et que la spiritualité– qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute
matérialité, relatif au domaine de l’intelligence selon le Petit Larousse – gratuite(celle qui ne produit pas nécessairement du cash) a été ravallée au rang d’accessoire.
C’est au nom du « maintien – du – niveau – de – vie – des – américains » que la plupart des turpitudes étasuniennes sont commises. Voilà où peut nous mener cette recherche permanente du toujours
plus consommer.
Le seul fait d’afficher cette abondance outrancière à la face du monde et d’affirmer n’y vouloir en aucun cas y renoncer, constitue à mon sens, une incitation indirecte certes, à la réaction
suicidaire du terrorisme.
Comment voulez vous que des centaines de millions de jeunes de par le monde, agressés par les images et les discours qu’on leur impose et découvrant que l’avenir qu’il leur est permis d’espérer se
réduit au mieux à la survie misérable dans leur condition actuelle, n’aient pas pour au moins une petite proportion d’entre eux, l’envie irrésistible d’entrainer le plus grand nombre possible
d’occidentaux dans leur disparition violente. Surtout quand on leur promet un paradis ,entouré de 10000 vierges.
Et enfin, ce qu’il y a d’insupportable, c’est ce sentiment d’insécurité qui est distillé à haute dose et qui fait que le dernier péquin au fond de son Ardèche angoisse dès le petit déjeuner, sur la
probable valise piègée par quelques frisés du coin, qui va être déposée à cout sûr, devant sa porte d’entrée.
Sans faire un calcul digne de l’INSEE, je veux bien parier que mon risque de mourir violemment, dans le mois qui vient, d’un attentat est certainement 100 ou 1000 fois moindre que celui de décèder
de n’importe quel accident fût – ce par le geste délibéré d’un chauffard récidiviste et ivre, laissé négligeament en état de nuire. Néanmoins, on parlera 1000 fois de l’un, pas une fois de
l’autre.
La vérité ne devient que celle qu’on affiche.
Que ben Laden ait été executé ne me pose pas de réel problème de conscience.
Que cela ne te pose pas un réel problème de conscience me pose un réel problème de conscience. J’en étais personnellement resté à l’idée que les états n’avaient pas le droit de tuer les gens sur
simple décision administrative. Mais j’ai du me tromper…
Je ne suis pas naïf, et j’admets la raison d’Etat. Mais ce qui me gêne, c’est qu’on confonde la raison d’Etat avec la justice. L’exécution de Ben Laden était peut-être une nécessité, mais ce
n’était certainement pas un acte de justice. Quand Robespierre déclare à propos de l’exécution du roi “vous n’avez pas une mesure de justice à rendre, mais une décision de salut public à
prendre”, il montrait par là qu’il voyait très bien la différence.
Or, si comme vous le dites avec pertinence, ce pays est passé de la préhistoire à la décadence sans passer par la civilisation, c’est probablement aussi parce que le moteur du progrès s’est
traduit là bas par une consommation à outrance, la valorisation au rang d’idole l’argent comme référence absolue et que la spiritualité– qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de
toute matérialité, relatif au domaine de l’intelligence selon le Petit Larousse – gratuite(celle qui ne produit pas nécessairement du cash) a été ravallée au rang d’accessoire.
Plutôt le contraire. Dans mon papier, j’avais justement essayé de vous convaincre (apparament sans succès…) que cette vision manichéenne de la politique vient au contraire d’une vision
“spirituelle” du monde, héritée de ces puritains anglais qui ont fondé les colonies qui devaient plus tard devenir les Etats-Unis. On aurait pu s’attendre à ce qu’une société aussi matérialiste
que la société américaine fut cynique, et pose les problèmes non pas en termes moraux mais en termes pragmatiques d’intérêt. Or, ce n’est pas le cas. C’est parce que la société américaine, malgré
son matérialisme, reste marquée par la spiritualité puritaine, qui est une spiritualité de fanatiques.
C’est au nom du « maintien – du – niveau – de – vie – des – américains » que la plupart des turpitudes étasuniennes sont commises.
Non. Depuis au moins les années 1930, presque toutes les “turpitudes étatsuniennes” ont au contraire été menées au nom de notions abstraites et “spirituelles”: la “liberté”, le “mode de vie
occidental”, “la démocratie” et d’une façon générale, le “bien de l’humanité”. On peut accuser les dirigeants américains de beaucoup de choses, mais certainement pas de cynisme (à une exception
près: le couple Nixon-Kissinger). Les croisés de la guerre froide croyaient sincèrement que le communisme était diabolique.
Comment voulez vous que des centaines de millions de jeunes de par le monde, agressés par les images et les discours qu’on leur impose et découvrant que l’avenir qu’il leur est permis
d’espérer se réduit au mieux à la survie misérable dans leur condition actuelle, n’aient pas pour au moins une petite proportion d’entre eux, l’envie irrésistible d’entrainer le plus grand nombre
possible d’occidentaux dans leur disparition violente.
Désolé, mais cette théorie ne tient pas. D’abord, parce que beaucoup de jeunes terroristes appartienent aux couches moyennes ou supérieures de leur pays, pouvant espérer bien mieux qu’une “suvie
misérable”. L’exemple de Ben Laden, rejeton d’une très riche famille saoudienne est de ce point de vue très révélateur. En fait, il n’y a pas de corrélation entre terrorisme et pauvrété: il y a
des pays pauvres où le terrorisme anti-occidental est pratiquement inexistant (ex. Haiti) et des pays riches qui produisent pas mal de terroristes (ex. Grande Bretagne). L’existence d’une
idéologie du martyrologe semble être plus déterminante que la pauvrété.
Et enfin, ce qu’il y a d’insupportable, c’est ce sentiment d’insécurité qui est distillé à haute dose et qui fait que le dernier péquin au fond de son Ardèche angoisse dès le petit déjeuner,
sur la probable valise piègée par quelques frisés du coin, qui va être déposée à cout sûr, devant sa porte d’entrée.
Je ne crois pas que ce soit le cas.
J’aime beaucoup ton titre.
« Les Etats-Unis, ce pays qui “est passé de la préhistoire à la décadence sans passer par la civilisation” ». Je te trouve bien sévère avec les Etats-Unis. Je n’ai jamais débordé d’affection pour
ce pays, mais de là à leur refuser le stade de civilisation… Je ne vois pas bien ce que tu mets derrière ce mot de « civilisation », mais je crois qu’il y a une vraie culture américaine, qui mérite
le respect. Cette culture cohabitant avec un mix infâme qui forme une world culture assez envahissante. Et puis il faut être indulgent avec les Etats-Unis : c’est un pays jeune, et la Guerre de
Sécession a éliminé (politiquement et culturellement) les élites du Sud, ces grands planteurs qui ont joué un rôle important dans la création du pays. Mais je ne vois pas bien pourquoi on
refuserait aux Etats-Unis leur place dans une civilisation occidentale.
D’autre part, je trouve assez contestable de parler de « décadence ». Les Etats-Unis sans doute sont dans une mauvaise passe. Je me garderai néanmoins de faire une croix sur leur hégémonie trop
rapidement. Il n’y a pas que des imbéciles dans les hautes sphères américaines. Leur capacité à redresser la barre et à adopter de nouvelles stratégies pour pérenniser leur domination pourrait nous
étonner… Par exemple, le patriotisme reste fort là-bas, ce qui m’a toujours surpris pour un pays avec tant d’inégalités, alors qu’en France, où tout n’est pas rose, l’Etat fait des efforts pour
secourir les laissés-pour-compte et le patriotisme est mal vu. Sans doute est-ce dû aux élites : majoritairement patriotes outre-Atlantique, majoritairement européistes en France. Mais surtout, les
projections démographiques sont plutôt favorables, bien plus que pour le rival chinois par exemple, ou que pour les nations d’Europe.
Les Etats-Unis se sont vengés. L’esprit de vengeance est une chose que je comprends. Mais il serait plus sain de l’appeler ainsi plutôt que de l’affubler du titre de « justice ». Tu as bien raison
: il n’y a pas de justice sans procès… sauf la justice divine, ce qui rejoint ce que tu évoques. Quant aux procès de sorcellerie, ils ont été fort nombreux au XVII° siècle (plus encore qu’au Moyen
Âge contrairement à ce qu’on croit). Et ils ont concerné les colonies des Amériques.
On pourrait aussi rappeler qu’il y a des années de cela, Ben Laden et cie étaient armés par la CIA pour donner le coup de feu contre les Rouges. Le Saoudien ne fut pas toujours le démon…
Pour le reste, je pense que tu analyses bien le fond de l’idéologie américaine, qui est fondamentalement religieuse et puritaine.
Je te trouve bien sévère avec les Etats-Unis
C’est pas moi, c’est un écrivain américain: John O’Hara.
Et puis il faut être indulgent avec les Etats-Unis : c’est un pays jeune,
Moins que l’Allemagne ou qu’Israel, par exemple. Et je ne vois pas pourquoi la jeunesse devrait nous pousser à l’indulgence.
Par exemple, le patriotisme reste fort là-bas, ce qui m’a toujours surpris pour un pays avec tant d’inégalités
Tant que le patriotisme se réduit au symbolique, oui. Mais dès qu’il s’agit de payer des impôts… il n’y a plus personne. Le “patriotisme” américain est toujours très ambigu. C’est le
patriotisme compulsif d’un pays qui sait très bien que son unité est fragile. C’est tout la différence avec la France: nous pouvons nous permettre de nous moquer des symboles précisement parce
que notre unité repose sur des éléments bien plus solides.
Bonjour Descartes.
Pour prolonger votre billet, si vous le permettez :
L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, de Max Weber :
http://classiques.uqac.ca/classiques/Weber/ethique_protestante/Ethique_protestante.pdf
Un classique à mettre entre toutes les mains, en effet…
L’exécution sommaire d’un homme désarmé est indigne, quelques soient les actes commis par ce dernier.
Les crimes contre l’humanité du 3ème Reich ont été jugés à Nuremberg, c’est toute la différence entre civilisation et sauvagerie.
L’exécution de ben Laden, sans aucune forme de procès, est à mon sens un acte de faiblesse et non une démonstration de force.
Avec cette façon de faire, les victimes du 11 septembre ont eu la vengeance mais pas la justice; je crois que quelque part ils sont victimes une deuxième fois.
Ce qui m’intrigue est le nom de code “Geronimo” donné par les services spéciaux américains à Ben Laden.
Ce personnage mythique de la résistance indienne à la colonisation a toujours regretté de s’être rendu aux autorités américaines. Sa tombe a été profanée par le grand -père de Georges Bush.
Ben Laden a lui été jeté dans la mer.
Etrange répétition de l’histoire, non?
Bonjour,
Merci de cette citation de O’Hara que je ne connaissais pas et qui résume très bien l’américanisme.
Bien d’accord avec l’unité factice de la population de ce pays, qui est depuis l’oigine sur la poudrière de la sessesion.
Je me permets, si tu le veux bien, de porter à ta connaissance cet article sur l’unité états-unienne, car il déconstruit la narrative vertueuse sur l’abolition de l’esclavage, pour aborder le volet
économique et les conflits d’intérêt :
http://www.dedefensa.org/article-une_guerre_civile_de_150_ans_continuo_16_04_2011.html
Merci du lien. J’avoue que je ne partage pas du tout cette manie de faire du révisionnisme à tort et à travers en prenant systématiquement la défense des vaincus. Il est évident que la guerre de
sécession était une guerre civile dans laquelle s’affrontaient des intérêts économiques. Mais c’était le Nord, industriel et moderniste, qui défendait les valeurs de progrès devant un Sud
aristocratique. La critique du “technologisme” couvre en général une nostalgie pour des sociétés organiques idéalisées, celles ou “chacun restait à sa place”. Je ne partage certainement pas ce
genre de posture.
Ben Laden est depuis longtemps probablement décédé. Il a été maintenu “artificiellement” en vie par les USA pour justifier leur occupation de l’Afghanistan. Aujourd’hui les USA se servent de sa
mort pour justifier la préparation de la sortie du bourbier afghan qui leur revient trop cher, relancer la croissance de leur pays et faire monter la Bourse. Si il a vraiment été dégommé d’une
balle dans la tête comme annoncé, qu’ils nous la montrent cette vidéo ! Avez-vous des preuves formelles de la mort effective de Ben Laden telles que soit disant organisées ? Alors il suffit de dire
au peuple Ben Laden est mort pour qu’il s’en contente ! moi je veux des preuves de la mort de Ben Laden ! sans cela j’y croirai pas ! … … .Le peuple devrait être un peu plus méfiant et bien non
ca gobe tout sans se poser de questions… un peuple aussi docile n’est pas prêt de faire bouger les choses ! La débauche de fric (mariage princier) le vendredi et meurtre en eaux troubles le
lundi, dis donc il en faut des scénarios pour détourner l’attention du peuple des vrais problèmes ! Le spectacle, rien que le spectacle, tantôt glamour tantôt sanguinolent ! Ce matin j’entendais
encore à la radio qu’Obama dont la disgrâce commençait à poindre significativement, retrouvait par ce rôle de sauveur, toute sa popularité du début ! Triste monde
Ben Laden est depuis longtemps probablement décédé.
C’est tout à fait vrai. Il est retenu à Roswell depuis vingt ans et criogénisé grace à la technologie venue de Mars. Et la CIA et le gouvernement américain nous le cachent. J’ai tout bon ?
Votre commentaire est une caricature du conspirationnisme à l’état pur. S’ils ne montrent pas les photos, c’est qu’ils mentent. S’ils les montraient, c’est qu’ils les ont trafiquées. Quelle
“preuve de la mort effective de Ben Laden” seraient de nature à vous satisfaire ? Les photos, ça se trafique. Les analyses ADN aussi (comment garantir que les échantillons viennent bien du
cadavre, et non d’un parent de Ben Laden ?). Alors ?
moi je veux des preuves de la mort de Ben Laden ! sans cela j’y croirai pas !
Faudrait savoir. Vous commencez votre commentaire en disant que “Ben Laden est depuis longtemps probablement décedé”, et maintenant vous dites que vous ne croyez pas à sa mort ?
Je ne crois pas à sa mort récente, je ne crois pas au scénario qu’on veut nous faire gober, plus précisément et je me doutais que vous me taxeriez de conspirationnisme ! facile de taxer de
conspirationnisme tout ceux qui n’ont pas la naïveté de croire aux thèses soit disant officielles car la plupart de ceux qui le font sont interdits de plateaux télé et mis à l’index ! D’habitude,
vous êtes là à demander que des experts fassent toute la lumière sur certains faits et dans le fait de la mort de Ben Laden le 2 mai, là pas besoin d’experts, faudrait croire Obama sur parole ! Il
y a comme une contradiction là ! bien sur que les doutes émis par cette rocambolesque assaut, vont concourir à la propagation de contre-vérités de tout poil et dans le lot, il y aura du vrai comme
du faux et au final on ne sera pas plus avancés mais bon si on enquête à fond, si on interroge les témoins, peut être finira-t-on par savoir la vérité ! on ne sait jamais ! bien sur, sur place on
constatera qu’il y a bien eu un assaut, des débris d’hélicoptères en témoignent mais sans les images en direct de ce qui s’est vraiment passé, désolée, personne ne peut confirmer, à l’heure
actuelle, que Ben Laden est tombé sous les balles des américains !!!!
je ne crois pas au scénario qu’on veut nous faire gober,
Comment savez vous “qu’on veut vous faire gober un scénario” ? Et qui est ce “on”, puisqu’on y est ? C’est là ou l’on voit que votre raisonnement est purement conspirationniste. Vous n’avez aucun
fait qui puisse vous faire penser qu’on vous ment, et dejà vous êtes convaincue qu’il existe un “on” quelque part qui cherche à vous faire “gober une histoire”…
facile de taxer de conspirationnisme tout ceux qui n’ont pas la naïveté de croire aux thèses soit disant officielles car la plupart de ceux qui le font sont interdits de plateaux télé et mis
à l’index !
Argument idiot. Il n’y a pas plus de “naïveté” à croire aux thèses “soi-disant officielles” (sic) que de croire aux thèses “soi-disant officieuses” de personnages qui se font beaucoup de fric en
vendant des bouquins remplis de bobards. La conduite qui consiste à croire systématique ce que nous dit l’autorité n’est pas plus irrationnelle que celle qui consiste à croire systématiquement le
contraire. En fait, elle est moins rationnelle: l’autorité dit vrai bien plus souvent que ses contradicteurs.
D’habitude, vous êtes là à demander que des experts fassent toute la lumière sur certains faits et dans le fait de la mort de Ben Laden le 2 mai, là pas besoin d’experts,
Je suis persuadé que les “experts” sont intervenus tout au long de ce processus. Je serai très étonné d’apprendre qu’Obama a confié la conduite de cette opération à sa cuisinière et
l’identification ADN du corps à une femme de ménage. Les experts ont donc dejà travaillé, et je ne vois pas grand intérêt à faire intervenir d’autres experts, puisque je n’ai aucune raison de
penser que les premiers ont mal fait leur boulot.
faudrait croire Obama sur parole !
Tant qu’on n’a aucune raison d’en douter, oui. Je n’ai aucune raison de penser qu’Obama ment chaque fois qu’il ouvre la bouche.
si on enquête à fond, si on interroge les témoins, peut être finira-t-on par savoir la vérité !
Et peut-être qu’on la sait dejà. Alors, si quelqu’un a envie de faire une enquête, qu’il la fasse et on verra après. Mais dire “je ne crois pas” alors que rien, absolument rien ne vient soutenir
votre incroyance, c’est absurde.
désolée, personne ne peut confirmer, à l’heure actuelle, que Ben Laden est tombé sous les balles des américains !!!!
Et personne ne le pourra jamais à votre satisfaction. Parce que même si les participants à l’attaque confirment unanimement les explications d’Obama, vous continuerez à croire qu’ils ne font que
vous mentir. C’est le problème avec les théories de conspiration: par leur construction même, elles rejetent tous les faits qui pourraient les contredire.
Vous dites : “Il n’y a pas plus de “naïveté” à croire aux thèses “soi-disant officielles” (sic) que de croire aux thèses “soi-disant officieuses” de personnages qui se font beaucoup de fric en
vendant des bouquins remplis de bobards.
Je ne vois pas de quels bouquins vous parlez car je ne suis pas du style à dépenser du fric pour ce genre de lecture ! ce n’est que mon intime conviction que me pousse à ne pas croire aux faits
tels que présentés par Obama et cela ne fait pas de moi une conspirationniste ! Je suis juste une citoyenne qui s’interroge sur la véracité de l’information qu’on nous sert comme étant la vérité
absolue !!! Si Obama se refuse à faire diffuser films et photos de Ben Laden mort, il est aisé d’en déduire qu’ils n’ont tout simplement pas de cadavres sous la main ! sinon rien de plus simple
pour faire taire la rumeur que d’apporter les preuves !
Si pour vous la parole d’Obama est d’évangile, je vous laisse à vos croyances ! soyez béni mon frère !
Je ne vois pas de quels bouquins vous parlez car je ne suis pas du style à dépenser du fric pour ce genre de lecture !
Vous avez bien raison. A quoi bon acheter ce qu’on peut écrire soi-même ?
ce n’est que mon intime conviction que me pousse à ne pas croire aux faits tels que présentés par Obama et cela ne fait pas de moi une conspirationniste !
Non. Ce qui fait de vous une “conspirationniste” est le fait que votre “intime conviction” n’a aucune base factuelle, et qu’elle n’est issue que de la croyance dans une conspiration pour “nous
faire gober” telle ou telle histoire. Est-ce que vous avez le moindre élément factuel (et pour votre information, votre croyance ne constitue pas un fait) pour penser que les faits tels que
présentés par Obama sont inexactes ? Un seul ? Non ?
Je suis juste une citoyenne qui s’interroge sur la véracité de l’information
Non. Vous ne vous “interrogez” pas. Vous affirmez qu’on nous ment. Ce qui n’est pas la même chose.
Si Obama se refuse à faire diffuser films et photos de Ben Laden mort, il est aisé d’en déduire qu’ils n’ont tout simplement pas de cadavres sous la main !
C’est une explication possible. Mais il y en a d’autres. Par exemple, que l’exhibition de ces photos pourrait être politiquement contre-productive, alimentant à travers le monde musulman
l’accusation de “barbarie”. Qu’est ce qui vous permet d’exclure cette explication ? Rien, absolument rien.