Ce qu’il faut pour être heureux

Pour répondre au misérabilisme de ceux qui veulent nous convaincre que tout va mal et que ce sera pire demain, rien de mieux que de faire appel à ce bon Voltaire…c’est lui après tout qui disait “le paradis terrestre est là où je suis”.

 

Ce qu’il faut pour être heureux.

Il faut penser ; sans quoi l’homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c’est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer, il est triste d’être homme.

Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété ;
Sans quoi les jours sont plus longs qu’on ne pense.

Il faut avoir un ami, qu’en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.

Il faut le soir, un souper délectable,
Où l’on soit libre, où l’on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et, sans être ivre, il faut sortir de table.

Il faut, la nuit, tenir entre deux draps,
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s’endormir dans ses bras,
Et, le matin, recommencer encore.

Voltaire

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17 réponses à Ce qu’il faut pour être heureux

  1. Nicolas 70 dit :

    … et il faut avoir une pensée pour Amy WINEHOUSE, artiste au grand talent qui n’aura rien lâcher face à la société du Spectacle.

    • Descartes dit :

      C’est toujours triste quand un être humain disparaît, surtout aussi jeune. Mais au risque de violer le principe “dei morti nissi bono”, je dois dire que son talent ne m’a jamais sauté aux yeux,
      pas plus que son rejet de la “société du spectacle”…

      Je me permets de réproduire ici un commentaire paru sur le blog de l’Express avec lequel je suis mille fois d’accord:

      Dans le show-business, on confond « art » avec « scandale ». Si on analyse uniquement l’art d’Amy Winehouse maintenant qu’elle a tiré sa révérence après qu’on l’ait
      comparée avec d’autres grands « génies » fauchés à 27 ans, génies tout aussi ridicules au niveau de leur influence sur l’histoire de leur art à part au niveau de leur destinée qui fait
      des émules alors qu’on aimerait que ce soit leur talent hors norme qui devrait le faire, je veux bien entendu parler au niveau de la création, au niveau de l’écriture musicale qui est tout à fait
      banale et dont il faut compenser le piètre niveau artistique par l’abonnement aux rubriques scandales des magazines people, histoires qui malheureusement, quand on est parti dans ces directions
      néfastes se terminent en général très mal. S’il fallait rajouter une preuve à cette absence de génie, c’est dans cette volonté suicidaire jusqu’à la folie pour faire parler de soi alors que la
      musique seule n’y aurait pas suffit. Amy Wynehouse, une voix peut-être, une oeuvre, c’est quasiment impossible. Elle est suivie à ce titre par une autre escroquerie du même genre et qui s’appelle
      Lady Gaga. Écoutez uniquement la musique ! Aucune thèse de doctorat, aucun travail analytique n’est possible pour ce genre de musique, ce que l’on fait pour toute création artistique je me
      permets de le rappeler. Si on veut parler de show-business, on peut alors faire des comparaisons, des analyses, en terme de nombre de vente, en terme de nombre de semaines dans les charts, en
      terme d’extravagances et de mauvais goût. Les records pour ces artistes sont tout sauf des records musicaux, ce sont des records estampillés par notre époque, des records de fric et de frac, de
      communication, de presse, de scandales, de bruit et d’outrages sonores. En termes purement artistiques, on parle ici de musique, l’analyse est instantanée, c’est proche du niveau zéro. Sans le
      scandale sur la personne et toute la communication montée en mayonnaise autour de la personnalité en présence, cette musique n’existe pas. L’artiste est morte, l’œuvre en tant que telle s’éteint
      avec l’artiste, il n’y a pas de postérité pour les médiocres talents musicaux. Ils sont pourtant nombreux les piètres artistes même avec des succès planétaires et qui remplissent les grands
      stades qui se prennent pour des génies alors que la simple analyse de leur écriture (compensée par les décibels et la mise en scène, la vraie et celle de leur vie) révèle un vide abyssal en
      comparaison des oeuvres des grands génies de la musique tout court, Bach, Mozart, Beethoven, Schumann, Scriabine, Stravinsky, Debussy Ravel, Messiaen et de la chanson vraie et véritable sans
      aller si loin. C’est drôle, on ne voyait jamais ceux-là dans les rubriques scandales de magazines people, et pour cause, ils travaillaient à leur oeuvre, ils s’y consacraient intégralement, sans
      montrer leur cul et leur fesse pour faire gonfler les ventes. Il y de ces starlettes françaises de la chanson qui n’ont fait leur succès qu’avec une communication savamment dosée avec images à
      l’appui sur leur cul. Le show-business massacre l’art et le travail artistique musical. Aujourd’hui et comme l’avait prophétisé un pape du show-business, « on prend n’importe qui sur le
      terrain de boule de Marseille et en six mois on en fait une star ». Je suis simplement attristé pour ses parents, car c’est horrible de perdre un enfant dans ces circonstances, qui devient
      fou de la sorte. Quelle tragédie !

  2. Marcailloux dit :

    Bonjour et bon dimanche à tous,
    Votre poésie de Voltaire est une petite incitation en cette période estivale à se lancer dans la fantaisie, et donc je me fends d’une petite rime – honneur à Voltaire-, sur la tolérance. C’est une
    première et je sollicite l’indulgence générale.

    « …faire appel à ce bon Voltaire…c’est lui après tout qui disait “le paradis terrestre est là où je suis”. »

    Paradis ou enfer, c’est selon…..
    Qu’on soit un sage ou qu’on soit con
    Occidental ou africain
    Le gout du mal est inhumain
    Aimer, c’est bon, mais quoi aimer
    Si l’effet aboutit aussi à détester
    Son voisin, l’étranger à la France
    Expression de notre intolérance
    Si l’effet aboutit à aussi rejeter
    Tout ce que je ne veux identifier
    Comme un alter avis recevable
    Ou une information fiable
    C’est en effet selon… ce que je peux
    Et que je sais,….et que je veux
    Que notre monde me paraitra
    Ou un enfer ou nirvana.

    Merçi pour les encouragements et bonne journée!

    p.s.: J.Brel avait en son temps eut cette réflexion, sur un plateau de télévision: “en y mettant les moyens, on peut faire Dieu d’une cocotte minute”

  3. Louise Michel dit :

    Ah je vois aussi que vous êtes sectaire en matière de poésie : vous honorez Voltaire (qui ma foi est un très bon choix) mais méprisez Cocteau (dont je vous avais envoyé deux poèmes fort beaux et
    oniriques, surtout le deuxième) ! cela m’étonne fort peu finalement, la poésie de coteau exigeant une sensibilité particulière ! Ce n’est effectivement pas donné à tout le monde de pouvoir pénétrer
    son univers raffiné et envoûtant ! Il faut s’y sentir comme chez soi, entre rêves et désincarnation…

    Quant à cette strophe ci du poème de voltaire :

    Il faut le soir, un souper délectable,
    Où l’on soit libre, où l’on goûte à propos,
    Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
    Et, sans être ivre, il faut sortir de table.

    Entièrement d’accord avec vous qu’il est très agréable de gouter à un bon repas accompagné d’un très bon vin et encore plus appréciable en galante compagnie !

    Le pauvre sans le sou ne demanderait pas mieux que de pouvoir accéder à cet état de félicité gustative si il en avait les moyens !

    Au lieu de cela, quoi que vous ne le niez par mauvaise foi ou juste pour le plaisir de me contredire, des gens de plus en plus nombreux et pas forcément sous le seuil de la pauvreté, doivent se
    contenter de nourriture de très mauvaise qualité qu’ils trouvent dans des discounts et qui leur occasionnera plus tard des ennuis de santé (problème cardiaque, diabète) qui ne leur permettra pas de
    gouter au bonheur d’etre retraités, d’autant plus que le montant de leur pension ne va cesser de baisser et l’âge de prendre leur retraite ne va cesser de reculer !

    La vie est douce c’est vrai sous le prisme déformé de vos affirmations tronquées ! elle l’est certainement pour vous qui ne manquez visiblement de rien et vous avez sans doute mérité d’être choyé à
    ce point par la vie !

    Sur ce le peu de lecteurs qui fréquentent votre blog vous donnent-ils toujours raison quant à vos points de vue déconnectés de la réalité sociale, pas si sur !

    Comme je le disais plus haut à propos de l’athée qui peut faire pour son prochain bien plus qu’un pratiquant catholique, un simple citoyen non politisé peut lui aussi faire mieux et plus qu’un soit
    disant militant pur jus, qui tient des propos pour le moins très éloignés des idées censées être défendues par des gens proches de la classe populaire !

    Allez nous verrons si le peuple va demeurer docile quand il se réveillera et verra ses droits fondre comme neige au soleil ! on nous en promet de belles d’ici 2012 et notamment cela : l’encartage
    électronique de toute la population http://www.news-26.com/politique/826-big-brother-la-france-cree-lencartage-electronique-de-toute-la-population.html

    oseriez-vous soutenir que c’est de la parano de ma part ? pour un lobbyste du nucléaire comme vous, cela ne m’étonne pas !

    et cette affaire takieddine pour laquelle le président Sarkozy devrait être destitué : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sarkozy-hortefeux-cope-takieddine-97771

    Inutile de renchérir, félonie quand tu nous tiens…

    BASTA

    • Descartes dit :

      Ah je vois aussi que vous êtes sectaire en matière de poésie : vous honorez Voltaire (qui ma foi est un très bon choix) mais méprisez Cocteau (dont je vous avais envoyé deux poèmes fort beaux
      et oniriques, surtout le deuxième) !

      Je ne méprise pas Cocteau, mais ici c’est mon blog, et je ne me considère pas obligé à valider des contributions qui n’ont aucun rapport avec les échanges en cours. Si vous avez envie de faire
      une anthologie, ouvrez votre propre blog.

      Le pauvre sans le sou ne demanderait pas mieux que de pouvoir accéder à cet état de félicité gustative si il en avait les moyens !

      Dites donc, vous voyez de la misère partout, vous. Sachez que beaucoup de “pauvres sans le sou” savent préparer des “mets exquis” et trouver des “bons vins” (car Voltaire ne confond pas “exquis”
      ou “bon” avec “cher”…). Quiconque aura comme moi tenu des stands à la Fête de l’Humanité pendant des années sait de quoi je parle. Quant aux “bons mots”, ils sont gratuits. 

      Au lieu de cela (…) des gens de plus en plus nombreux et pas forcément sous le seuil de la pauvreté, doivent se contenter de nourriture de très mauvaise qualité qu’ils trouvent dans des
      discounts et qui leur occasionnera plus tard des ennuis de santé

      “des gens en plus nombreux” ? Chiffres, s’il vous plait… parce qu’au cas où vous l’auriez oublié, l’espérance de vie continue à progresser dans notre pays, ainsi que l’espérance de vie en bonne
      santé. Comment conciliez-vous ce fait avec votre vision apocalyptique ou l’on mange de plus en plus mal, on se soigne de plus en plus mal, on est de plus en plus SDF, on prend sa retraite de plus
      en plus tard et elle est de plus en plus faible ?

      Votre vision misérabiliste de toute évidence ne correspond pas à la réalité.

      La vie est douce c’est vrai sous le prisme déformé de vos affirmations tronquées ! elle l’est certainement pour vous qui ne manquez visiblement de rien et vous avez sans doute mérité d’être
      choyé à ce point par la vie !

      Et pour l’immense majorité des gens, faut croire, puisque les gens ne se suicident pas massivement que je sache. Ce qui devrait arriver immanquablement si votre vision de la société était proche
      de la vérité. Dieu merci, l’homme est capable du bonheur et cela même dans les conditions les plus difficiles. Il y eut des hommes pauvres et heureux au moyen-âge, alors que la vie était
      infiniment plus dure pour eux qu’elle ne peut l’être pour leurs contreparties modernes. Et ce n’est pas le fait de “ne manquer de rien” qui rend la vie douce, mais la manière dont on prend ce
      “manque”. Oui, il y a beaucoup de choses que j’aimerais avoir et que je n’ai pas – et n’aurai sans doute jamais – mais cela ne me rend pas malheureux, cela ne me fait pas souffrir.

      Votre vision du monde est fondamentalement doloriste. Vous faites de la souffrance le moteur de l’histoire, et du coup le discours politique se limite à une sorte de litanie qui explique aux
      “pauvres gens” combien ils devraient souffrir, et à les culpabiliser s’ils ne souffrent pas assez (comme vous essayez de le faire avec vos “vous en manquez de rien”). Discours auquel les “pauvres
      gens” ne sont guère sensibles, parce que ce discours nie le petit bonheur privé que ces gens, quelquefois avec des gros efforts, se sont construit. Prendre en compte ce bonheur privé, montrer que
      la “révolution citoyenne” ne risque pas d’y porter atteinte, au contraire, est une nécessité politique si l’on veut attirer les couches populaires vers le projet du FdG. Répéter aux gens qu’ils
      devraient souffrir et leur reprocher de ne pas souffrir assez ne va pas dans ce sens.

      Sur ce le peu de lecteurs qui fréquentent votre blog vous donnent-ils toujours raison quant à vos points de vue déconnectés de la réalité sociale, pas si sur !

      J’espère bien que mes lecteurs ne me donnent pas raison. Le débat avec des gens qui sont toujours d’accord avec moi me fatigue assez vite, et j’aimerais que mon blog soit un lieu de
      confrontation, et non pas un repère de sycophantes, comme le blog d’un certain candidat…

      oseriez-vous soutenir que c’est de la parano de ma part ?

      Pas besoin, les faits parlent d’eux mêmes.

       

  4. Louise Michel dit :

    Je suis quand meme obligée d’y revenir parce que je n’aime pas rester sur une fausse note et surtout quand on interprète mal mes propos et quand vous dites : “Discours auquel les “pauvres gens” ne
    sont guère sensibles, parce que ce discours nie le petit bonheur privé que ces gens, quelquefois avec des gros efforts, se sont construit. Prendre en compte ce bonheur privé, montrer que la
    “révolution citoyenne” ne risque pas d’y porter atteinte” !

    je ne suis absolument pas sur une ligne doloriste comme vous le prétendez car au contraire je vise de donner au peuple la possibilité de vivre de vrais grands bonheurs non au rabais ! c’est trop
    facile à votre place qui est meilleure que celle de ces gens de supposer en vous donnant bonne conscience en passant, qu’ils sont heureux dans leur misère et pas du tout désireux d’y échapper !
    posez leur la question à tous ces gens tiens, si ils avaient des salaires plus décents, si ils n’auraient pas envie de s’offrir des voyages dans des contrées inconnues ou de changer de meubles
    (sans pour autant viser le luxe) ou de s’acheter une petite maison avec un petit jardin plutôt que d’être enfermés dans des blocs de béton !

    Moi ce que j’entends ce sont des gens qui se plaignent plutôt de ne pas pouvoir finir leurs fins de mois, je ne les entends pas dire qu’ils ont peur de perdre leur petit bonheur au rabais mais
    plutôt qu’ils ont peur d’être expulsés si ils n’arrivent pas à payer leur loyer…si ils pouvaient avoir plus, ils ne cracheraient pas dessus, soyez en certain !

    Désolée je ne souhaite nullement que le peuple d’en bas subisse comme vous dites, bien au contraire, je souhaite qu’il s’élève et qu’il revendique des salaires décents, qu’ils ne se contentent pas
    de peu, qu’ils osent voir grands et se dire que si les richesses étaient mieux réparties comme il se doit, eux aussi ils auraient droit à une vie moins étriquée, qu’ils considèrent qu’ils valent
    mieux et plus que ce qu’on leur donne comme aumône en guise de salaire !

    vous étiez complètement à côté de la plaque, voilà j’ai recadré.

    • Descartes dit :

      Je suis quand meme obligée d’y revenir

      Rien ne vous y oblige. Si vous avez envie d’écrire ici, vous êtes la bienvenue. Si vous n’en avez pas envie, rien ne vous oblige à le faire. Arrêtez d’annoncer en permanence votre départ, ça
      devient ridicule.

      je ne suis absolument pas sur une ligne doloriste comme vous le prétendez

      Relisez vous. Vous répétez en permanence que les gens modestes ne peuvent plus se soigner, se nourrir, se loger, trouver un travail. Que tous les plaisirs de ce monde leur sont interdits et
      qu’ils vivent dans la souffrance permanente. Et que demain ce sera encore pire, puisque “la France est foutue”. Si ce n’est pas du dolorisme ça…

      car au contraire je vise de donner au peuple la possibilité de vivre de vrais grands bonheurs non au rabais !

      C’était précisement mon point: pour vous, les bonheurs que les gens modestes vivent aujourd’hui sont “au rabais”. Vous êtes-vous demandé comment les gens en question prendraient cette
      condescendence ? De quel droit décidez vous que leurs bonheurs sont méprisables et qu’ils devraient les abandonner pour jouir des “vrais grands bonheurs” que vous prétendez leur “donner” ?

      c’est trop facile à votre place qui est meilleure que celle de ces gens

      Et qu’est ce que vous en savez ? Vous ne connaissez rien à ma situation, alors arrêtez de parler comme si vous aviez vu ma feuille d’impôts.

      de supposer en vous donnant bonne conscience en passant, qu’ils sont heureux dans leur misère et pas du tout désireux d’y échapper !

      Oui, on peut être “heureux” dans ce que vous appelez “leur misère” (au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, la France ce n’est pas tout à fait la Somalie). Et si les gens sont désireux
      d’améliorer leur situation économique, ils ne sont pas pour autant prêts à s’embarquer dans on ne sait quelle “révolution” où ils risqueraient de perdre ce qu’ils ont. Et si vous ne comprenez pas
      ça, vous aurez du mal à les convaincre de suivre votre candidat.

      Moi ce que j’entends ce sont des gens qui se plaignent plutôt de ne pas pouvoir finir leurs fins de mois,

      Etant donnée votre réaction lorsqu’on vous dit qu’on est heureux, je peux comprendre qu’ils veuillent aller dans votre sens pour ne pas avoir d’ennuis…

      je ne les entends pas dire qu’ils ont peur de perdre leur petit bonheur au rabais

      La manière dont vous vous permettez de qualifier les bonheurs des gens me laisse songeur…

      mais plutôt qu’ils ont peur d’être expulsés si ils n’arrivent pas à payer leur loyer…si ils pouvaient avoir plus, ils ne cracheraient pas dessus, soyez en certain !

      J’en suis certain. Reste à les convaincre qu’en votant pour votre candidat ils auront plus sans pour autant perdre ces “bonheurs au rabais” que vous méprisez tant.

      vous étiez complètement à côté de la plaque, voilà j’ai recadré.

      Vous n’avez rien recadré du tout. Vous avez l’air de croire que parce que vous répétez une affirmation cela devient une vérité. Ce n’est pas le cas.

  5. argeles39 dit :

    Nous ne sommes plus dans la dynamique de 45 avec la vision du CNR, l’état providence et tous les services publics ont du plomb dans l’aile et sont menacés, mais la France reste encore un pays de
    cocagne où il fait bon vivre.
    Un pays où avec un RSA tu vis mieux qu’en travaillant dans certains autres (attention, ce n’est pas une critique de ma part, je ne fais pas le procès de l’assistanat car à mon sens il est
    nécessaire).
    Pour s’en convaincre, il suffit de regarder ce qui se passe dans d’autres pays, y compris en Europe, de se plonger dans les manuels d’histoire, ou tout simplement d’observer que beaucoups de gens
    souhaitent venir en France (pour y vivre ou pour la visiter).
    Mais j’ai le sentiment que nous sommes sur l’inertie du passé et qu’il nous faut trouver un nouveau souffle.
    Ce nouveau souffle je ne le perçois pas dans le pseudo programme partagé du FdG (trop d’incohérences et d’idées farfelues)et je le regrette; j’en suis même “malheureux” pour tout dire. Chevènement
    est le seul à gauche qui me semble porteur de ce nouveau souffle, mais ses idées rencontrent bien peu d’échos, hélas…….

    • Descartes dit :

      Tout à fait d’accord avec toi. J’ajoute que si l’on veut reconquérir politiquement les couches populaires, ce n’est pas en leur resservant pour la n-ième fois le discours misérabiliste qu’on y
      réussira. D’une part, parce que les pauvres n’ont pas besoin qu’on leur rappelle leurs souffrances, ils les ont devant les yeux tous les jours. Et d’autre part, parce qu’en noircissant
      phantasmatiquement le tableau on fabrique une pseudo-réalité dans laquelle les gens n’ont aucune chance de se reconnaître. La France de 2012 n’est pas le paradis, mais ce n’est pas l’enfer non
      plus. Et les gens s’en rendent parfaitement compte. Si on commence à leur expliquer qu’il n’ont rien à craindre d’une révolution parce qu’ils n’ont rien à perdre, on va au désastre.

       

  6. Inquiet dit :

    Descartes ! LA-FEUILLE-D’IM-POTS ! LA-FEUILLE-D’IM-POTS ! LA-FEUILLE-D’IM-POTS !

    😀

  7. Louise Michel dit :

    Encore une fois vous interprétez tout de travers ! je ne méprise pas ces gens, ok ? je dis “au rabais” parce que pour moi ce n’est pas une vie que de vivre dans la misère et de ne rien pouvoir
    espérer de mieux à long terme, vous comprenez là ? le sans issue doit être un calvaire à mes yeux ! j’ai la fâcheuse tendance à me mettre à la place des autres et du coup je suis capable de
    ressentir ce que peux ressentir quelqu’un dans une situation donnée sans pour autant que cela me concerne directement ni que forcément cela me soit si étranger que cela !

    Ne pas avoir d’ambition ou d’espoirs d’un mieux être à un moment donné de sa vie c’est à désespérer ! on ne peut pas vivre heureux à ne rien attendre de meilleur ou de bon pour soi et les siens !
    on ne peut pas être heureux à regarder ses propres enfants n’avoir aucune chance de s’en sortir un jour dans le cas d’enfants ne pouvant pas s’en tirer par les études !comme le dit un autre lecteur
    de ce blog, si j’y reviens malgré que franchement ca commence à me pomper, c’est que je m’implique, j’y met mes tripes dans tout ce que j’entreprends et meme quand je viens m’exprimer sur un blog !
    Je ne viens pas juste papoter et dire des choses en l’air ! la superficialité je la laisse aux inconscients de ce monde ! et donc malgré les explications, si vous continuez à persister que je suis
    méprisante, c’est votre problème, pas le mien ! moi à partir du moment où je suis claire avec moi-même et ai donné mon point de vue en l’expliquant, c’est le principal !

    Pourquoi croyez-vous que je me suis dirigée vers le front de gauche ? si j’étais une bourge ou une bobo dans l’âme, je voterais Sarko ou PS mais ce n’est pas le cas ! je veux que ça change et en
    mieux pour tous et que ceux qui se gavent se gavent moins ! il n’y a pas de raisons qu’il y en a qui en ont trop et d’autres pas assez, chacun doit avoir suffisamment !

    Sur ce j’ai une semaine chargée intellectuellement qui m’attends d’un point de vue professionnel alors permettez-moi de prendre congé dans la joie et la bonne humeur ! chacun son ressenti, chacun
    sa façon de voir le monde et les gens alentours, chacun a de bonnes raisons de penser ci ou ça et voilà, on ne tombera pas d’accord ! vous ne comptiez tout de même pas m’influencer et me faire
    virer de bord ! ce serait peine perdue, je suis extrêmement coriace !

    Bonne soirée tout de même et sans rancune

    • Descartes dit :

      Encore une fois vous interprétez tout de travers ! je ne méprise pas ces gens, ok ? je dis “au rabais” parce que pour moi ce n’est pas une vie que de vivre dans la misère et de ne rien
      pouvoir espérer de mieux à long terme, vous comprenez là ?

      Non, je ne comprends pas. Tout simplement parce que c’est incompréhensible. D’abord, considérer que les petits bonheurs auxquels les gens sont si attachés sont des “bonheurs au rabais” est, quoi
      que vous en disiez, une expression de mépris au sens stricte et rigoureux du terme. Ensuite, parce que si pour vous les couches populaires “vivent dans la misère”, je me demande comment vous
      appelez ce qui se passe en Somalie.

      “Pour vous”, ce n’est peut être pas une vie que de “vivre dans la misère”. Mais pour beaucoup de gens, c’est leur vie. De quel droit décidez vous que leur vie ne vaut pas d’être vécue ?

      j’ai la fâcheuse tendance à me mettre à la place des autres

      Vous avez surtout la fâcheuse tendance à croire que vous arrivez à vous mettez à la place des autres. Et surtout de croire que cela vous donne le droit d’opiner comme si vous étiez à leur place.

    • Descartes dit :

      Au cas où cela vous aurait échappé, ce n’est pas vous qui donnez les ordres ici. Et si vous n’êtes pas capable de garder une certaine correction dans les échanges, alors je vous demanderais
      fermement d’aller voir ailleurs. C’est le dernier avertissement: la prochaine fois que vous manquerez aux règles de politesse sera la dernière, et sans préavis. Tenez vous le pour dit.

  8. Marcailloux dit :

    Enfin !!!
    Il fut un temps où certains comportements se traduisaient pour les enfants insolents par……….une fessée.
    Or peut être est ce là une espérance masquée?
    Bruit et fureur, cris de douleur,injures et pleurs ne font plus peur.Car maintenant ce sont les grands, toujours enfants que l’on entend hurler au vent.Si par justice, on leur résiste, alors ils
    tissent un voile autiste.Et par hasard,un jour sans fard,ils se découvrent de vrais connards…….mais c’est trop tard!
    Et le bonheur, maitre Voltaire, peut être aussi, tout au contraire,par Augustin continuer, à désirer que ce que l’on a .

    Ah, le plaisir de badiner avec les mots. De plus il est à la porté de toutes les bourses et vaut bien un repas au champagne.
    Bonne journée.

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